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  • Photo du rédacteurHermine Rollo

Le psoas, le muscle central de l'équilibre du corps et de l'esprit

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Longtemps relégué au rang de « muscle poubelle » parce qu’il a tendance à récupérer les toxines issues des systèmes digestif et urinaire, le psoas est pourtant bien plus que ça. Étroitement lié aux systèmes nerveux, squelettique et musculaire, mais aussi aux systèmes cardiaque et respiratoire, il joue un rôle particulier de lien entre le haut et le bas du corps agissant non seulement sur l’équilibre physique mais aussi sur l’équilibre psycho-émotionnel.


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Anatomie - physiologie

Le psoas est un faisceau de l’ilio-psoas. De chaque côté du corps, l’ilio-psoas comprend deux faisceaux : l’iliaque et le psoas.

L’iliaque s’attache à la face interne de l’aile iliaque, se prolonge sur l’aile du sacrum et se termine sur le petit trochanter (fémur).


Le psoas joue plusieurs rôles :

  • Il est fléchisseur de la cuisse sur le bassin et vice-versa,

  • Il joue un rôle majeur sur le placement du bassin en relation avec d’autres muscles,

  • Il est un rotateur externe. Contracté unilatéralement, il agit sur la flexion latérale des lombaires.

On a longtemps considéré le rôle du psoas comme locomoteur. Cependant, il agirait plutôt comme une paire de tendeurs orientant la colonne vertébrale, influençant du même coup le cœur, les poumons et la respiration.


Il est particulièrement sensible à l’activité du système nerveux sympathique. En effet, celui-ci s’étend le long de la colonne vertébrale jusque dans les vertèbres lombaires, site d’implantation du psoas… Il existerait donc un lien important entre les réactions à des évènements stressants et ce muscle. C’est d’ailleurs lui qui nous fait nous recroqueviller en boule quand on a peur ou qui nos prépare à fuir en agissant sur la locomotion.


Pathologies associées

Lorsqu’il est trop tendu, le psoas peut être à l’origine de nombreux troubles comme :

  • Des douleurs au bas de dos, aux hanches, aux genoux et aux joints sacro-iliaques,

  • Une inégalité dans la longueur des jambes,

  • Des dysménorrhées,

  • Des troubles digestifs,

  • Une instabilité émotionnelle,

  • Une déformation de la colonne vertébrale de type hyperlordose en cas d’une forte tension symétrique


Des expériences traumatiques physiques ou psychiques, des postures inappropriées ou trop statiques, la répétition de mouvements ou le stress sont des facteurs qui peuvent mener à un psoas trop tendu. Si le psoas est trop contracté, il est essentiel le relâcher avant de l’étirer. D’où l’intérêt de travailler la zone réflexe de ce muscle en complémentarité et en amont d’un travail d’étirement musculaire en kinésithérapie par exemple.


Le « muscle de l’âme »

Surnommé le muscle de l’âme, le psoas est le reflet de notre état d’esprit de par sa relation particulière avec le système squelettique, le diaphragme, les organes et le système nerveux. Aussi, plus une personne se sent stressée, plus son psoas sera tendu. À l’inverse, plus un psoas est souple, plus elle sera sereine. On le considère ainsi comme le muscle libérateur des émotions.



Le psoas, parce qu'il est intimement relié à nos réactions face à des événements stressants à l'instar du plexus solaire, est donc un muscle central, tant sur le plan physiologique qu'émotionnel, ce qui en fait un élément clé dans certaines approches thérapeutiques du corps, dont la réflexologie. L'étirer par une activité physique régulière comme le yoga, respirer en conscience, manger sainement, limiter les situations de stress intense, sont des actions qui permettent de maintenir ce muscle en bonne santé. Mieux vaut prévenir que guérir !

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