La médecine est une discipline qui évolue depuis les millénaires. Et les certitudes qui nous paraissaient évidentes hier ne sont plus celles qui nous portent aujourd'hui. Pourtant, à chaque étape de la construction de cette science, l'Hommes a porté son attention sur l'extension de sa connaissance et sur la volonté réelle de guérir et de protéger.
Quelles que soient les traditions, les croyances et les pratiques des peuples, la médecine a toujours été au centre des sociétés. Chaque tradition a ses valeurs. Chaque croyance a son énergie. Chaque pratique a porté ses fruits.
Il est temps aujourd'hui d'allier ces données multiples et ainsi d'intégrer l'Homme au cœur de sa propre santé.
1/ Intégrer la médecine conventionnelle et les pratiques de soin complémentaires
Loin d'éloigner notre médecine occidentale de notre parcours de soin, la médecine intégrative tend au contraire à l'optimiser en la complétant de différentes techniques d'origines, de philosophies et de concepts divers. Ainsi, une prise en soin intégrative combine un suivi et un traitement médical conventionnel à un ou plusieurs accompagnements de santé dont les données scientifiques échappent encore à nos chercheurs en médecine. Ce qui n'exclut pas cependant leur efficacité, ne serait-ce que grâce au ressenti de bien-être et au sentiment de soutien qu'ils procurent.
Parmi ces pratiques, on retrouve la médecine traditionnelle chinoise, la réflexologie, la méditation, la sophrologie, l'ostéopathie, l'homéopathie, l’acupuncture, l'art-thérapie, la gestalt-thérapie, l'hypnose, la musicothérapie, le shiatsu et beaucoup d'autres...
2/ Intégrer le patient
De plus, la médecine intégrative replace le patient à son juste niveau, c'est à dire au centre de l'attention et de la prise en soin. D'une posture passive, d'attente de soins, le patient devient acteur de sa santé. En lui laissant la possibilité d'exprimer ses choix, ses envies, ses besoins, elle lui permet d'exister au-delà de la pathologie. Trouver une complémentarité dans son parcours de soin auprès de professionnels qui vont l'accompagner vers son objectif de guérison est une alternative qui lui permet de poser un regard nouveau sur ses traitements et ses habitudes de vie.
3/ Intégrer l'environnement
Considérer une personne dans sa globalité est la base fondamentale de la médecine intégrative. Lorsqu'une personne est malade, les médecins et les praticiens l'envisagent dans un environnement qui lui est spécifique. Les informations biologiques, sociales et existentielles étant indissociables de son être, comprendre la façon dont elle interagit avec toutes ces données est primordiale. Cela permet de comprendre qui elle est véritablement et en quoi la manifestation de sa pathologie est aussi unique qu'elle.
4/ Intégrer par le corps
Enfin, pour qu'une information soit intégrée par le corps, elle doit passer par l'expérimentation physique. L'esprit et le corps étant liés, ce qui affecte l'un affecte l'autre, ce qui apaise l'un apaise l'autre. L'état de bien-être procuré par les pratiques dites "complémentaires" a un effet très positif sur la détente physique et sur l'apaisement des émotions. Se sentir mieux soulage le quotidien. Les effets secondaires de certains traitements médicamenteux sont alors adoucis et l'observance de ces traitements ne peut que s'en trouver meilleure.
Il est donc temps de poser un regard apaisé sur la complémentarité de tous ces médecins et tous ces praticiens qui œuvrent avec bienveillance et professionnalisme pour soutenir, soulager, accompagner les patients dans leur parcours de soin. Accepter la différence permet une ouverture sur une autre médecine, plus complète, plus humaine ; accepter de ne pas tout comprendre permet de prendre un certain recul, de se détacher des a priori, pour naviguer sciemment vers un objectif commun : la Santé.
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